Demander à un Expert

Comportement

Tous les parents ont des questions et nos experts leur donnent des réponses. Lire sur :

Il ya 9 questions et réponses.


1. Mon mari et moi avons quatre enfants. Notre benjamine a commencé à frapper et à donner des coups de pied lorsqu'on ne fait pas ce qu'elle veut. Cela se produit également en public. Que puis-je faire pour qu'elle se calme et arrête de s'en prendre physiquement aux membres de la famille?

L'agressivité chez les enfants est assez commune et peut avoir plusieurs causes. De nouvelles études ont établi un lien entre le caractère agressif de certains élèves de maternelle et une faiblesse au niveau des compétences verbales ou une grande réactivité à la stimulation. L'agressivité est également associée à des émotions normales pour l'enfance, comme la colère, la frustration et la peur. Certains enfants, généralement d'âge préscolaire, mordent les autres enfants ou leur donnent des coups de pied. Bien que ce comportement soit commun, il peut susciter la détresse chez les enfants et les parents concernés.

Les parents peuvent aider leurs enfants à apprendre à se comporter autrement de différentes façons :

Donnez de l'attention et montrez de l'affection à votre enfant.

Tous les enfants ont besoin d'attention et d'affection. Cela est particulièrement vrai pour les enfants ayant des frères et sœurs. Le premier-né est habitué à recevoir une certaine quantité d'attention et d'affection. Il peut lui être difficile de comprendre pourquoi il doit partager la vedette avec un enfant plus jeune. Ou alors, comme dans votre cas, l'enfant a peut-être le sentiment de recevoir moins d'attention que ses aînés. Cela peut l'amener à se sentir rejeté et isolé. Prenez le temps de l'entourer d'attention.

Faites l'éloge d'un bon comportement

Si vous avez amené votre enfant quelque part et qu'il s'est bien comporté, ou qu'il s'est bien comporté à la maison, félicitez-le. Cela le rendra heureux et l'incitera à se comporter de façon positive plus souvent.

Repérez les éléments déclencheurs

Essayez de voir si certaines choses déclenchent souvent un comportement agressif chez votre enfant. Cela peut être aussi anodin que des enfants qui se disputent et deviennent agressifs régulièrement pour décider quelle émission ils regarderont à la télévision, ou des choses qui se passent lorsqu'un enfant a faim ou est fatigué.

Faites attention à la façon dont vous ou les membres de votre foyer réagissez face aux problèmes

Si, à la maison, vous réagissez aux problèmes avec agressivité, vos enfants retiendront que c'est un comportement acceptable face au stress. Donc, s'ils sont dans une situation qui les frustre, il est probable qu'ils réagissent de la même façon.

Parlez des comportements acceptables et inacceptables

Si vous avez eu une dure journée, attendez une période de calme pour discuter calmement avec votre enfant de ses actions. Expliquez-lui ce que ses actions peuvent engendrer. Par exemple, faites-lui savoir que lorsqu'il frappe ou mord, cela fait mal, et que les autres enfants ne voudront sûrement plus jouer avec lui à l'avenir s'il continue à se comporter de la sorte.

Surveillez les programmes télévisés et les jeux

Il pourrait y avoir un lien entre l'agressivité de votre enfant et ce qu'il regarde à la télévision. Si votre enfant aime regarder des émissions qui comportent de la violence, cela peut avoir un effet négatif sur son comportement. De plus, passer trop de temps devant la télévision et ne pas faire assez d'activité physique peut mener à une accumulation de frustration et d'énergie. Veillez à ce que votre enfant passe beaucoup de temps dehors et fasse beaucoup d'exercice.

Communiquez à l'avance

La plupart des enfants se frustrent et peuvent devenir agressifs s'ils sont en train de jouer et que vous leur dites soudainement qu'il faut partir. Si possible, prévenez-les qu'il est presque temps d'arrêter de jouer. Cela leur permet de se faire à l'idée qu'il faut partir, et vous recevrez probablement une réponse plus positive lorsqu'il sera temps d'arrêter de jouer.

Encouragez votre enfant à parler de ses problèmes

Plus vous parlez à un enfant, plus il lui sera facile de constituer son propre vocabulaire et d'exprimer ses frustrations verbalement. Pendant des périodes de calme, expliquez à votre enfant comment il peut résoudre ses différends en discutant et en négociant plutôt qu'en frappant et en donnant des coups de pied.

Chez l'enfant, la plupart des crises d'agressivité sont normales et peuvent être gérées efficacement en appliquant certains des conseils énoncés ci-dessus. Si vous trouvez que votre enfant a toujours de la difficulté à contrôler son agressivité, vous pouvez demander conseil à un professionnel, comme votre pédiatre ou un praticien de soins de santé mentale.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier le Bureau d'Enfants en santé Manitoba de sa contribution à cette réponse.

Haut de page


2. Pouvez-vous me dire s'il y a des ressources que je pourrais utiliser? Ma fille, qui est une jeune adolescente, a eu des difficultés à se rendre à l'école depuis septembre de cette année scolaire. Ceci est dû en partie à son trouble anxieux, mais aussi en partie, je crois, à sa paresse. Je crois qu'elle a pris l'habitude de manquer l'école au moins deux fois par semaine et qu'elle ne peut pas se débarrasser de cette habitude. Je ne sais plus quoi faire et j'aimerais vraiment l'aider à corriger ce problème inhabituel.

Merci de votre question. L'anxiété et l'évitement scolaire sont une cause de stress pour toute la famille. Comme parent d'un enfant anxieux, il est toujours difficile d'atteindre un équilibre entre l'offre de soutien et de protection à l'enfant, et le fait de l'inciter gentiment à confronter ses peurs et à mettre fin à l'évitement. Vous avez raison de faire confiance à votre instinct et de l'aider à se rendre à l'école. L'évitement, qui est au départ une solution à un problème, peut rapidement devenir un problème en soi. La première chose à faire est de reconnaître qu'il y a un problème et de demander de l'aide. C'est ce que vous faites.

Vous indiquez que votre fille a un trouble anxieux. Il semble que vous avez déjà obtenu de l'aide et un diagnostic pour votre fille. Vous pourriez commencer par consulter de nouveau les personnes et les services qui vous ont aidé dans le passé.

Dans votre lettre, vous mentionnez que l'évitement scolaire est un fait nouveau cette année. Vérifiez auprès de l'école pour savoir si votre fille a des difficultés avec sa charge de travail ou avec ses pairs qui pourraient contribuer au problème. Il se peut que vous l'ayez déjà fait. Un dialogue continu avec une personne de l'école que vous trouvez digne de confiance et bienveillante sera également essentiel pour que vous puissiez ensemble encourager votre fille à se rendre régulièrement à l'école.

Une autre option à envisager consiste à consulter un médecin de famille ou un pédiatre qui connaît votre fille. En plus d'aider à éliminer toute maladie ou toute difficulté physique pouvant contribuer au problème, votre médecin peut être une source d'aiguillage. Il ou elle peut également vous aider avec le suivi si un renvoi à un spécialiste est nécessaire.

Il existe un certain nombre de soutiens spécialisés dans la province, notamment :

  • Le Système d'aide d'urgence à la jeunesse en crise qui peut vous offrir à vous et à votre fille le soutien nécessaire pour avoir des conversations utiles au sujet de son problème et de son évitement scolaire.
    • Vous pouvez joindre ce service en composant le 204 949 4777 à Winnipeg ou le numéro sans frais 1 888 383 2776.
    • Le Youth Education Service peut être très utile pour les résidents de Winnipeg. Vous pouvez le joindre aux numéros susmentionnés.
  • Le service Soins psychiatriques aux enfants et aux adolescents peuvent vous aider à déterminer si de l'aide spécialisée est nécessaire et à vous mettre en rapport avec des services spécialisés.
    • À Winnipeg, vous pouvez joindre le service par l'intermédiaire du Service centralisé – Programme de soins de santé mentale pour les enfants et les adolescents, au 204 958 9660.
    • Dans les régions rurales du Manitoba, communiquez avec l'office régional de la santé de votre région.
  • L'Anxiety Disorders Association of Manitoba (ADAM) peut aussi vous aider à dresser une liste des services et des fournisseurs de services à votre disposition et vous fournir un soutien à vous et à votre fille.
    • Vous pouvez consulter cette association sur son site Web à www.adam.mb.ca. Elle a des bureaux à Winnipeg et dans toute la province.
  • Il existe un certain nombre de praticiens d'exercice privé dans la province qui sont des spécialistes de ce domaine. L'association peut vous aider à les trouver.

En attendant, nous vous conseillons de continuer :

  • à reconnaître les sentiments de votre fille et à l'aider à communiquer ses pensées avec vous ou avec une autre personne avec qui elle se sent à l'aise;
  • à reconnaître les jours où elle se rend à l'école et les efforts qu'elle fait pour le faire;
  • à l'encourager à trouver avec vous des manières de composer avec le stress qu'elle ressent actuellement;
  • à servir de modèle positif en lui montrant les méthodes efficaces qui vous permettent de gérer le stress et vos soucis;
  • à aider votre fille à trouver des manières de relaxer et de gérer ces sensations corporelles stressantes; des techniques comme la respiration profonde, la relaxation musculaire, le yoga, l'écoute de musique calmante ou toute autre technique qui pourrait l'aider à son avis.

Également, le fait de dormir suffisamment, de bien manger et de faire de l'exercice l'aidera à composer avec le stress qu'elle ressent, peu importe la cause.

Le site Zone des Parents du Manitoba tient à remercier Enfants en santé Manitoba de l'avoir aidé à répondre à cette question.

Haut de page


3. Mon fils âgé de deux ans et demi a commencé à irriter deux autres enfants du même âge à la garderie à domicile qu'il fréquente, principalement en renversant leurs tours de blocs ou en leur balançant des jouets à la figure. Hier, l'un des autres enfants s'est défendu et mon fils a commencé à le laisser tranquille, mais aujourd'hui, il a décidé de commencer à déranger les enfants de trois ans et demi en leur bloquant le passage lorsqu'ils marchent ou rampent. Il fait l'objet de « temps d'arrêt » à la garderie, tout comme à la maison s'il se comporte mal. Il aime la télévision et lorsqu'il me demande de voir des émissions, je lui dis qu'il ne le peut pas parce qu'il a eu des temps d'arrêt à la garderie pour avoir dérangé les autres. Ma question est la suivante : Est-ce une « punition » appropriée à un enfant de deux ans? Quelle est la meilleure façon de lui enseigner à jouer gentiment avec les autres? Cela me choque qu'il semble avoir du plaisir à contrarier les autres enfants. Merci.

À deux ans, les tout-petits affichent une combinaison unique de curiosité illimitée, de courte durée d'attention, d'énergie sans borne et d'intensité émotionnelle. La rapidité de leur développement physique et mental est étonnante et on dirait qu'ils sont constamment en suractivité. Il est normal que les enfants de cet âge semblent égoïstes et exigeants. Quelle que soit leur possible gentillesse, lorsqu'ils jouent ensemble, il est courant d'observer des moments de tension. Un tout-petit en colère n'est habituellement qu'un enfant frustré – en ce moment, il n'est pas heureux et il n'a peut-être pas les mots ou les moyens de changer les choses. Des tout-petits qui se battent expérimentent parfois le concept de la cause et de l'effet ou cherchent à vérifier comment vous allez réagir.

Pour qu'une conséquence soit efficace à cet âge, elle doit s'appliquer immédiatement après l'incident. L'interdiction d'une activité plusieurs heures ou jours plus tard n'est pas utile, car les tout-petits sont tout simplement trop jeunes pour comprendre entièrement les notions de cause et d'effet après si grand laps de temps. De plus, la mesure d'interdiction pourrait être ressentie comme étant très punitive et avoir un effet négatif sur les sentiments de sécurité et d'estime de soi de l'enfant.

Voici quelques moyens que vous-même et le personnel du milieu de garde pouvez adopter pour aider votre fils à acquérir des attitudes sociales plus positives.

  • Prêter beaucoup d'attention positive. Les tout-petits se rendent compte assez rapidement qu'un comportement négatif leur attire beaucoup d'attention. Contrez cette idée en montrant à votre tout-petit qu'un bon comportement lui attirera tout autant ou même plus d'attention de votre part. Félicitez-le lorsqu'il partage un jouet, joue gentiment ou attend son tour. Par exemple, en disant « Je te remercie d'avoir échangé ton jouet si gentiment », vous laissez savoir à votre enfant qu'un comportement positif entraîne des conséquences positives. Il se rendra compte rapidement qu'agir correctement lui attire l'attention positive qu'il souhaite.
  • Discuter des sentiments. Les petits enfants n'ont pas les mots pour dire ce qu'ils ressentent et c'est pourquoi ils recourent souvent aux comportements qu'ils connaissent (pousser, mordre et frapper) pour faire passer un message. Il faut parler souvent des émotions. Pratiquez avec votre enfant à montrer un visage en colère ou donnez-lui un conseil musical sur ce qu'il peut faire lorsque les esprits s'échauffent en chantant « Si t'es en colère et que tu l'sais, frappe du pied ». Si votre enfant comprend ce qu'il ressent, il sera mieux en mesure de composer avec une telle émotion lorsqu'elle se manifestera.
  • Discuter des conséquences à l'avance. Parlez à votre enfant de la période de jeu le matin, avant qu'il ne se rende à la garderie. Vous pouvez lui rappeler d'utiliser des mots s'il se sent contrarié ou élaborer une autre stratégie avec lui. Il est souvent très utile pour l'enfant de pratiquer ses actions à l'avance.

Si un problème survient…

  • Ne pas intervenir trop rapidement. Il arrive parfois que des tout-petits qui se disputent découvrent leurs propres solutions et c'est une bonne chose. Tant que personne n'est pas blessé physiquement, donnez une ou deux minutes aux enfants pour arranger les choses – ils pourraient vous surprendre.
  • S'assurer que les règles et les attentes sont claires Laissez savoir clairement à votre enfant que certains comportements ne sont pas acceptables. Dites : « Tu ne peux pas frapper Joseph, car tu peux lui faire mal ».
  • Retirer et distraire. Quel que soit le tout-petit qui a attaqué l'autre, après avoir arrêté la bataille, éloignez les enfants les uns des autres. Vous pouvez également présenter une nouvelle activité supervisée sur laquelle les enfants peuvent se concentrer.

Il est important de prendre note que toute conséquence appliquée à un enfant, en particulier un jeune enfant, devrait inclure les trois « R » : elle doit être reliée, respectueuse et raisonnable. Pour que la conséquence soit efficace, elle doit être reliée à la préoccupation (p. ex., retirer un jouet à un enfant pendant une brève période s'il ne peut le partager). Elle doit également être raisonnable, ne pas s'appliquer trop durement ou pendant une période trop longue. Elle doit toujours être respectueuse et ne pas devenir une leçon de morale ou une période de critiques sévères.

Finalement, il est important que vous discutiez avec le personnel du milieu de garde et que vous vous informiez des conséquences qui s'appliquent aux enfants à la garderie. Si cela est possible, il est bénéfique d'adopter des conséquences semblables à la maison et à la garderie. Un dialogue ouvert et direct avec le personnel aidera à traiter la question des conséquences et d'autres questions qui peuvent se présenter.

Le site Web ZonedesparentsduManitoba.ca reconnaît l'aide d'Enfants en santé Manitoba pour la réponse à la question posée.

Haut de page


4. Mon fils âgé de dix ans est en 5e année. Nous avons de sérieux problèmes à le convaincre de monter dans l'autobus scolaire, sans parler de fréquenter l'école. Le problème a atteint un tel point qu'il a commencé à vomir le matin. Il pleure presque chaque jour et il ne veut pas déjeuner, car il vomit par la suite. À l'heure actuelle, nous le conduisons à l'école et le ramenons à la maison en voiture pour essayer d'atténuer le stress qu'il dit ressentir. Il me téléphone lors des pauses et me dit qu'il est stressé. Nous avons parlé avec la direction de l'école et on me dit qu'il n'y a rien à l'école qui pourrait le déranger (pas d'intimidation, etc.). Nous avons aussi parlé au conducteur de son autobus scolaire, qui n'a mentionné aucun problème. Je ne sais plus comment aborder la situation. J'espère que vous pouvez nous aider!

Premièrement, vous méritez des éloges pour les premières initiatives que vous avez déjà adoptées. En comprenant que votre fils se débat avec quelque chose et en voulant l'aider, vous démontrez une grande empathie et proposez un bon modèle de rôle, soit une personne qui affronte les problèmes au lieu de les ignorer. La discussion avec la direction de l'école était aussi une bonne initiative pour éliminer des problèmes plus évidents qui peuvent se manifester pendant que votre fils est à l'école.

Il n'est pas inhabituel chez les enfants de passer par divers stades émotionnels liés au stress ou à l'anxiété. Ils sont souvent incapables de déterminer ce qui ne va pas eux-mêmes ou ils ont de la difficulté à articuler leurs sentiments. Ils peuvent même composer avec des problèmes ou des sentiments dont ils ne peuvent pas discuter aisément avec leurs parents. Si la situation perdure, le moment est peut-être venu de faire appel à un professionnel.

Il est sensé de commencer avec un conseiller scolaire. Les conseillers sont formés et ils savent comment parler aux enfants. Ils peuvent également avoir accès à des renseignements sur ce qui se passe d'autre à l'école. Votre pédiatre peut aussi être une bonne source d'information et d'orientation, en particulier si votre fils a des problèmes d'anxiété.

Entre temps, vous devriez continuer d'agir comme suit :

  • reconnaître les sentiments de votre enfant et le soutenir dans l'échange de ses pensées avec vous ou une autre personne avec laquelle il se sent à l'aise;
  • encourager votre enfant à discuter avec vous des moyens de composer avec son expérience courante du stress;
  • servir de modèle de rôle positif en montrant à votre enfant des moyens efficaces de traitement du stress et des soucis;
  • aider votre enfant à découvrir des moyens de se détendre et de gérer les sensations corporelles stressantes, tels que la respiration profonde, la détente musculaire, l'écoute de musique apaisante ou tout autre moyen que votre enfant jugera utile.

De plus, assurez-vous qu'il dorme suffisamment, qu'il mange correctement et qu'il fait de l'exercice, car cela l'aidera aussi à composer avec le stress qu'il ressent, quelle qu'en soit la cause. C'est également un bon moment pour veiller à ce qu'il n'ait pas un horaire surchargé et qu'il ait le temps de voir ses amis et sa famille.

Le site Web ZonedesparentsduManitoba.ca reconnaît l'aide d'Enfants en santé Manitoba pour la réponse à la question posée.

Haut de page


5. Que puis-je faire pour mon fils de deux ans qui n'arrête pas d'enlever sa couche et de faire pipi sur le tapis (la plupart du temps dans sa chambre)?

L'apprentissage de la propreté peut être difficile pour votre enfant, surtout au début. L'apprentissage de la propreté est un processus et la plupart des enfants ne seront tout à fait propres le jour qu'entre l'âge de deux ans et demi et quatre ans, et la nuit que vers l'âge de huit ans. Les enfants qui refusent de s'asseoir sur leur pot ou la toilette peuvent ne pas être prêts à devenir propres. Faire des reproches ou punir votre enfant ne sert à rien.

Les enfants peuvent être prêts à devenir propres quand ils sont capables :

  • de dire quand leur couche est mouillée ou sale, ou quand ils veulent aller aux toilettes;
  • d'attendre, ou de contrôler l'envie de souiller leur couche;
  • de montrer qu'ils s'intéressent à la toilette (ou qu'ils ont le désir de ne pas mouiller ou souiller leur couche);
  • de se déshabiller (ou au moins de baisser leur pantalon ou culotte).

Votre question de fournit aucune information concernant où en est votre enfant par rapport au processus d'apprentissage de la propreté. Puisqu'il enlève sa couche, on peut supposer qu'il est prêt à devenir propre. Il serait peut-être utile de placer un pot dans sa chambre car c'est là qu'il a tendance à faire pipi sur le tapis. Vous pourriez lui expliquer l'utilisation du pot et le laisser s'asseoir dessus (même quand il n'a pas envie d'uriner) afin qu'il s'habitue au pot et à l'idée de l'utiliser. Soyez sans crainte; votre enfant finira par faire la transition et commencera à utiliser son pot. Vous pourriez également apprendre à votre enfant les étapes suivantes concernant l'utilisation du pot ou de la toilette :

  • Suivez les mêmes étapes que l'ours en peluche quand il veut faire pipi.
  • Félicitez l'ours d'avoir suivi les étapes.
  • Demandez ensuite à votre enfant de faire semblant d'être l'ours.
  • Demandez-lui ce qu'il devrait faire; par exemple, « qu'est-ce que tu dois faire quand tu veux faire pipi? » ou « qu'est-ce qu'il faut faire ensuite? ».
  • Si votre enfant ne sait pas, dites-le-lui.
  • Aidez-le à faire ce qu'il doit faire, si nécessaire.
  • Félicitez-le pour sa coopération et ses réussites à chaque étape

Parfois les enfants ont besoin d'une petite motivation supplémentaire pour changer un comportement, acquérir une habileté ou accomplir une tâche. Les tableaux de comportement peuvent s'avérer fort utiles dans de telles situations.

Votre enfant peut obtenir des autocollants, des étoiles, des bonshommes sourires ou des points sur un tableau en reconnaissance de ses efforts. Dans le cas présent, le comportement désiré est de faire pipi dans son pot ou dans la toilette. En tant que parent, vous pourriez récompenser votre enfant une fois qu'il aura obtenu un certain nombre d'autocollants ou de points après 2 ou 3 jours. Quelques-unes des meilleures récompenses sont des activités comme sortir en famille, passer un moment privilégié avec maman ou papa, aider à faire un gâteau, ou aller à un pique-nique. Comme autre récompense, il pourrait avoir droit à une petite gâterie comme regarder un DVD de son choix, ou choisir un repas, un nouveau livre, un petit jouet, etc.

Finalement, il ne faut pas oublier que tous les enfants aiment qu'on les félicite. L'utilisation de phrases ciblées et descriptives, comme « Comme tu es sage!! Merci mon chéri d'avoir fait pipi dans ton pot (ou la toilette) »; « T'es vraiment un grand garçon pour avoir fait pipi dans ton pot (ou la toilette)! »; « Maman (papa) est si content(e) que tu aies fait pipi dans ton pot (ou la toilette) », etc., aidera votre enfant à faire le lien entre le comportement désiré et une réponse positive de votre part.

Le site Zone des Parents du Manitoba tient à remercier Health Links – Info Santé de sa contribution à cette réponse.

Haut de page


6. Comment puis-je commander des vidéos, des brochures, sur l'intimidation à l'école?

Si vous êtes parent ou responsable d'un enfant et que certains comportements ou incidents d'intimidation à l'école de votre enfant vous inquiètent, appelez ou allez voir l'enseignant de votre enfant, l'orthopédagogue de l'école ou le directeur immédiatement. Les parents ont un rôle important à jouer pour aider l'école à soutenir les enfants et à leur enseigner à se conduire avec respect et gentillesse, afin de prévenir les incidents blessants ou de savoir comment y réagir.

Si vous êtes un parent ou un enseignant à la recherche d'information sur l'intimidation, diverses ressources vous sont offertes, y compris brochures, vidéos, trousses d'activités et autres ressources en ligne.

Brochure : PAS dans mon école! Apprenez comment vous pouvez aider à mettre fin à l'intimidation à l'école et au sein de votre collectivité

La brochure PAS dans mon école! Apprenez comment vous pouvez aider à mettre fin à l'intimidation à l'école et au sein de votre collectivité fournit de l'information pour aider les membres de la communauté scolaire à reconnaître les signes de comportements intimidateurs et décrit comment participer à la création d'un milieu d'apprentissage respectueux et sûr. Le message « Il faut un travail d'équipe pour faire échec à l'intimidation » fait ressortir le fait que nous avons tous un rôle à jouer pour que cela se réalise. La brochure est offerte en ligne ou peut être commandée du Centre des manuels scolaires du Manitoba. Pour commander, appelez le Centre au 1 866 771-6822 ou visitez son site Web à l'adresse www.mtbb.mb.ca. (Article 96520).

Vidéo : concours de vidéos Pas dans mon école

En 2008, les dix vidéos qui se sont classées en tête du concours de vidéos Pas dans mon école ont été annoncées. Ces vidéos sont offertes en ligne comme ressources pour les élèves, les enseignants et les communautés scolaires qui veulent créer un climat scolaire sûr. Une trousse d'activités en ligne propose aussi des processus à mettre en œuvre dans la classe pour aider les élèves à explorer ce à quoi ressemble un milieu sûr, à faire des liens qui les touchent personnellement et à découvrir des moyens d'appliquer ce qu'ils ont appris en contribuant à créer un endroit sûr et accueillant où apprendre et grandir.

Pour télécharger l'une ou l'autre des dix vidéos qui se sont classées en tête du concours de vidéos Pour télécharger l'une ou l'autre des dix vidéos qui se sont classées en tête du concours de vidéos Pas dans mon école (2008), allez à l'adresse :, allez à l'adresse : Top Ten Videos from Not in My School

Pour télécharger et imprimer une trousse d'activités de sensibilisation à l'intimidation Pas dans mon école (2008), allez à l'adresse : Not in My School Bullying Awareness Activity Kit

Diverses autres ressources

Outre les ressources en ligne déjà mentionnées, la Section des ressources éducatives d'Éducation Manitoba offre des ressources sur la sécurité dans les écoles à l'intention des éducateurs, qui vont de livres d'images jusqu'aux trousses multimédia (vidéos, DVD). Voyez le lien ci-dessous, sous Conflict Resolution: Safe Schools, pour avoir les coordonnées de divers services et une liste de ressources, accompagnées d'une description. (en anglais)

Pour avoir plus d'information sur comment créer un milieu d'apprentissage sûr et accueillant à l'école, vous pouvez communiquer avec la Direction des programmes et des services de soutien aux élèves d'Éducation Manitoba au 204 945-7964 ou, sans frais, au 1 800 282-8069.

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba tiennent à remercier la Section des programmes et services de soutien aux élèves d'Éducation Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

Haut de page


7. Ma fille de 16 ans a un ami qui vient chez nous tous les jours après l'école. Ils mangent énormément et dévalisent le frigo (à titre d'exemple, hier ils ont vidé un sac de 2 kg d'ailes de poulet). Je suis mère célibataire et j'ai expliqué à ma fille que je veux bien qu'elle invite des amis chez nous, mais que je n'ai pas les moyens de nourrir tout le quartier. Je lui ai proposé des collations moins coûteuses, mais mes suggestions sont vite oubliées. Je ne veux pas être radine ni enseigner à ma fille de ne pas être généreuse, mais cela devient ridicule et je lui en veux de ne pas respecter le fait que je travaille fort pour mon argent et pour pouvoir nous payer des ailes de poulet de temps en temps. J'ai essayé de lui parler et de lui expliquer mon point de vue, mais puisqu'il ne semble pas y avoir de compromis, je me suis montrée ferme hier soir en lui disant que cela suffisait et qu'elle ne pouvait plus inviter d'amis chez nous après l'école à moins que je ne sois là. Maintenant, je me demande s'il n'y avait pas de meilleure façon de résoudre ce problème. Pour dire vrai, j'aimerais mieux que ma fille et ses amis regardent un film chez nous que de traîner à 7-11 ou ailleurs. Merci!

Élever des adolescents peut certainement être exigeant. À mesure que les enfants changent et grandissent, les stratégies utilisées par les parents doivent aussi évoluer et s'adapter. Les adolescents réagissent mal aux ultimatums et aux exagérations, et ils veulent aussi participer activement à la résolution des problèmes. Ils ont surtout besoin de savoir qu'on les écoute, et la meilleure façon de le faire, c'est de reconnaître leurs sentiments et d'essayer de comprendre leur point de vue. Leur offrir la possibilité de contribuer aux solutions augmentera la probabilité qu'ils respecteront leurs engagements jusqu'au bout.

Vous semblez aimer le fait qu'elle invite ses amis à la maison et c'est certainement un signe positif s'ils veulent passer du temps chez vous. Il pourrait être utile de vous rencontrer pour discuter de la vraie nature du problème. Vous pourriez commencer en lui disant que vous êtes contente qu'elle se sente assez à l'aise pour inviter ses amis à la maison, et que vous voulez que cela continue. Il est important pour elle d'entendre que le vrai problème est, qu'en tant que parent célibataire avec un budget limité, vous avez des difficultés à pouvoir vous le permettre financièrement. Aurait-elle des suggestions à faire pour que tout le monde en sorte gagnant? Peut-elle vous aider à trouver d'autres choix de collations à prix modique, comme du maïs soufflé ou des pommes? Ses amis pourraient-ils aussi apporter des collations de temps en temps? Travailler avec elle pour trouver des solutions mutuelles vous permettra non seulement de résoudre le problème actuel ensemble, mais vous établirez aussi des bases pour résoudre les autres problèmes qui surgiront à mesure que votre fille grandira. En invitant votre adolescente à participer à la discussion et à la résolution des problèmes, vous lui donnez aussi la possibilité de se sentir écoutée et respectée et vous renforcerez les liens qui vous unissent.

Le site Zone des Parents du Manitoba tient à remercier Enfants en santé Manitoba de l'avoir aidé à répondre à cette question.

Haut de page


8. Est-ce qu'un enfant peut sortir aussi tard qu'il le veut?

À mesure que les enfants grandissent et s'épanouissent, ils deviennent de plus en plus indépendants de leurs parents et veulent passer plus de temps avec leurs amis. Cela fait partie du processus normal de développement des enfants, à l'approche de l'âge adulte.

En tant que parent, vous souhaitez que votre enfant devienne indépendant. Toutefois, vous devez établir des limites afin de guider ce processus. Au fur et à mesure que vous donnez plus de liberté à votre enfant, vous devez considérer leur niveau de maturité, leur personnalité et des questions de sécurité. Discutez des sorties ouvertement, plutôt que d'une façon autoritaire, avec votre enfant.

Il est important d'expliquer à votre enfant qu'une famille doit être structurée. Votre enfant ne peut pas sortir aussi tard qu'il le veut, sans avoir à vous rendre des comptes. Faites comprendre à votre enfant qu'avoir plus de liberté et de privilèges signifie également avoir plus de responsabilités. C'est une bonne idée d'établir une règle familiale concernant une heure de rentrée afin que votre enfant sache l'heure à laquelle il doit revenir à la maison. Avant d'imposer cette règle, parlez-en avec votre enfant et, de préférence, essayez d'élaborer ensemble toutes les règles familiales. Cela vous donnera l'occasion idéale de favoriser un dialogue sain entre vous et votre enfant.

Selon l'âge et le niveau de maturité de votre enfant, décidez d'une heure de retour à la maison qui soit censée. Vous pourriez commencer en laissant votre enfant sortir pour de courtes durées, peut-être quelques heures, afin qu'il s'habitue au processus et acquière un sens des responsabilités. Si votre enfant respecte l'heure de retour à la maison et qu'il devient plus mature, augmentez la durée pendant laquelle il est autorisé à sortir. De plus, veillez à ce que votre enfant comprenne clairement que vous devez savoir avec qui il sort et où il va.

Soulignez à votre enfant qu'il peut vous appeler à tout moment s'il veut revenir à la maison, et pour n'importe quelle raison, que ce soit parce qu'il ne se sent pas en sécurité lors d'une sortie ou parce que ses amis prennent part à des activités dangereuses (p.ex., conduire en état d'ébriété).

Faites comprendre à votre enfant que sa sécurité et son bien-être sont les raisons pour lesquelles vous lui imposez des limites et que vous le faites par amour pour lui. Lorsque vous présentez le sujet dans une perspective d'amour et de préoccupation à son égard, il est plus apte à voir les limites imposées d'une manière favorable plutôt que de les considérer comme un tas de règles à observer.

Le site Zone des Parents du Manitoba tient à remercier Enfants en santé Manitoba de l'avoir aidé à répondre à cette question.

Haut de page


9. Quelle serait une bonne heure à laquelle envoyer nos enfants se coucher, et est-ce qu'ils devraient se coucher à la même heure? Fille de 13 ans; garçon de 11 ans. Ils ont 18 mois d'écart. Aller au lit à 21 h (lire 15 à 30 min) et éteindre les lumières à 21 h 30 OU aller au lit à 21 h 30 (lire 15 à 30 min) et éteindre les lumières à 22 h. Merci!

Le sommeil est très important pour la santé, la croissance et le développement des enfants et des adolescents. Leur corps en pleine croissance a besoin de beaucoup d'énergie, et c'est pour cela que le sommeil est un élément crucial pour le maintien de la santé et du bien-être. Certains enfants ont besoin de plus de sommeil que d'autres, mais en règle générale, les enfants et les adolescents âgés de 10 à 17 ans ont besoin de 9 à 11 heures de sommeil. Les adolescents ont besoin de plus de sommeil parce que leur corps et leur esprit se développent relativement vite.

Une quantité adéquate de sommeil de bonne qualité nous permet de bien fonctionner lorsque nous sommes éveillés. Pour qu'un sommeil soit de bonne qualité, il faut que ce soit un sommeil sans interruption qui permette au corps de passer par toutes les phases de sommeil. Aussi bien la quantité que la qualité du sommeil sont importantes.

Les enfants et les adolescents qui ne dorment pas assez risquent plus d'avoir :

  • des sautes d'humeur;
  • des problèmes de comportement comme l'agression, l'anxiété, l'inattention et l'hyperactivité;
  • un excès de fatigue;
  • de mauvaises performances scolaires et une capacité d'apprentissage moindre;
  • des problèmes de santé comme de l'obésité ou de l'hypertension;
  • de la dépression.

Par conséquent, il est recommandé que les enfants de 11-13 ans aillent se coucher à une heure qui leur permette de bénéficier de 9 à 11 heures de sommeil ininterrompu.

Il est important qu'il n'y ait pas de sources de distraction comme des télévisions ou des ordinateurs dans les chambres des enfants afin de les aider à trouver facilement le sommeil. La Société canadienne de pédiatrie recommande de limiter le temps passé devant un écran avant d'aller se coucher. Certains experts recommandent d'éliminer les activités sur écran entre 1 à 2 heures avant l'heure du coucher. Suivre toujours la même routine de coucher peut aussi être bénéfique, car cela aide les enfants à s'endormir plus facilement.

Bien que vos enfants aient un écart de 18 mois, cela ne veut pas nécessairement dire qu'ils doivent aller se coucher à des heures différentes. L'heure du coucher devrait être basée sur les besoins individuels de l'enfant, sa personnalité, mais aussi son horaire (à quelle heure se lève-t-il pour aller à l'école, quelles sont ses activités, etc.) Vous voudrez peut-être discuter de ce sujet avec vos enfants afin d'arriver à vous mettre d'accord sur une heure convenable pour qu'ils aillent se coucher. Grâce à cela, ils se rendront compte que vous accordez de l'importance à leur opinion et ils comprendront mieux pourquoi il est important de se coucher à une heure régulière. Il est aussi probable qu'ils seront plus enclins à respecter l'heure du coucher que vous aurez fixée.

Pour plus de renseignements au sujet de l'importance d'un bon sommeil et d'une heure de coucher adéquate, vous voudrez peut-être cliquer sur les liens suivants :

Les responsables du site Zone des Parents du Manitoba remercient Enfants en santé Manitoba de les avoir aidés à répondre à cette question.

Haut de page