Comportement

Teen making a funny face with fairy wings

Vous interrogez-vous sur les types de comportement courants chez les adolescents? Si les parents peuvent disposer d’une information à jour et fiable sur la croissance et le développement des adolescents, cela leur sera très utile et les aidera à gérer les besoins et les comportements de leurs enfants. Ils pourront aussi savoir quand ils doivent aller chercher de l’aide.

Intimidation

L’intimidation peut avoir des effets dévastateurs. L’intimidation peut être verbale, physique, sociale ou affective. Selon le site Web des Canadiens en santé du gouvernement du Canada, l’intimidation est souvent définie comme un comportement agressif intentionnel et répété, qui est utilisé par un enfant pour maintenir son pouvoir sur un autre enfant. L’enfant qui en est l’objet se retrouve donc victimisé et prisonnier d’une relation de violence. Voici les principaux éléments de l’intimidation :

  • inégalité de pouvoir – un enfant a plus de pouvoir que l’autre (du moins, c’est ainsi que les enfants concernés perçoivent la situation);
  • gestes blessants – l’enfant adopte un comportement physiquement ou psychologiquement blessant (injures, insultes, menaces, coups de pied, coups de poing, etc.);
  • gestes directs et indirects – le comportement violent peut être adopté en présence de l’enfant faisant l’objet d’intimidation ou dans son dos (taquineries, exclusion, médisances, propagation de rumeurs, etc.);
  • comportement répétitif – les gestes blessants se répètent, et l’enfant qui en est victime a de plus en plus de difficulté à s’en sortir.

Pendant les années intermédiaires, l’intimidation peut aussi être fondée sur l’ethnicité ou prendre la forme de harcèlement sexuel.

Parlez à votre enfant des façons dont il peut réagir à l’intimidation : tenir tête à l’intimidateur, lui dire d’arrêter, s’éloigner ou parler à un enseignant, un parent ou un conseiller. Rappelez à votre enfant que même si cela est tentant, ce n’est pas une bonne idée d’essayer d’intimider l’intimidateur. On ne guérit pas le mal par le mal.

Il est aussi important de dire à votre enfant de ne pas être un témoin passif d’intimidation. Les enfants ne devraient pas assister sans réagir à des actes d’intimidation envers d’autres enfants. Dites à votre enfant de s’éloigner, de dire à l’intimidateur d’arrêter, de prendre la défense de la victime ou de parler à un adulte de ce qui se passe.

Si vous pensez que votre enfant est victime d’intimidation, ne faites pas comme si de rien n’était. Parlez-en avec votre enfant et essayez de trouver une solution ensemble. Dites à votre enfant qu’il n’est pas responsable de ce qui arrive et que ce n’est pas de sa faute s’il se fait intimider. Dites-lui pourquoi il est formidable et dites-lui que vous l’aimez. Il pourrait aussi être une bonne idée de consulter un conseiller ou un professionnel à qui il pourrait parler de son expérience.

Si vous pensez que votre enfant en intimide d’autres, parlez-lui de son comportement, de ses actes et de ses mots. Il n’est jamais acceptable d’intimider quelqu’un et ce n’est pas une phase normale de l’enfance que d’être un intimidateur. Essayez de rester calme et écoutez votre enfant. Demandez-lui pourquoi il intimide les autres et tentez d’apporter des solutions. Il pourrait être bon de consulter un conseiller ou un professionnel.

Veillez à ce que votre enfant soit au courant de la cyberintimidation et sache qu’il est responsable de ce qu’il dit sur les autres (même s’il ne le dit pas directement à la personne) dans ses textos, ses courriels, en ligne ou quand il clavarde. Veillez à ce que votre enfant sache que la cyberintimidation est une forme de harcèlement qui n’est pas tolérée à l’école, à la maison ou au travail.

S’en prendre à quelqu’un pour lui faire mal physiquement, pour l’humilier ou pour lui faire peur est un comportement acquis. Voyez comment y mettre fin.

Discipline

Bon nombre de parents ne savent pas comment imposer une discipline à leur adolescent. La meilleure façon de s’y prendre consiste à lui parler et à établir des règles de conduite. Il n’est jamais acceptable de punir physiquement un adolescent. En fait, la loi canadienne interdit de frapper un enfant; cela est considéré comme une agression.

Il importe d’avoir des attentes, des limites et des règles claires, assorties de conséquences prévisibles si les attentes ne sont pas satisfaites ou si les règles sont enfreintes. Du moment que votre adolescent comprend les règles et les conséquences qui les accompagnent, il ne devrait y avoir aucun risque de confusion. Un adolescent qui reçoit sa juste part de responsabilité et d’indépendance devrait pouvoir observer les règles édictées par ses parents.

Il est par ailleurs très important de tenir parole et de faire subir les conséquences établies s’il enfreint les règles de la maison. Certes, discipliner un enfant n’a rien d’agréable, surtout s’il est fâché, mais restez ferme! Si vous n’imposez pas la conséquence attendue, votre adolescent en viendra à croire qu’il n’est pas nécessaire d’observer les règles, puisque vous n’appliquez pas vraiment les conséquences.

Tout comme vous supprimez un jouet ou un privilège à un jeune enfant qui se conduit mal, vous devriez faire de même avec votre adolescent. En termes de conséquences, vous avez de nombreuses possibilités. Mais vous et votre enfant saurez laquelle sera la plus efficace. Même si cela se traduit par des journées plus chargées, la meilleure solution pourrait être, par exemple, de lui interdire l’utilisation de la voiture. Vous pourriez aussi restreindre le temps d’utilisation du téléphone, de l’ordinateur, de la télévision ou du temps passé avec les amis.

Les réunions familiales sont un excellent outil de communication pour une famille qui compte des enfants de plusieurs groupes d’âge. Ces réunions devraient avoir lieu lorsque tous les membres de la famille sont détendus et calmes. Chacun devrait avoir la possibilité de parler de ce qui s’est passé pendant la semaine ou de sujets qui le préoccupent. À l’évidence, certaines règles s’imposent pour que la réunion se déroule aussi harmonieusement que possible.

  1. Pensez à utiliser un bâton d’orateur durant la conversation (n’importe quel objet facile à tenir fera l’affaire). Cela servira à rappeler que la parole est à la personne qui le tient.
  2. Il ne faut tolérer aucune interruption, complainte, plainte ou insulte.
  3. Chaque membre de la famille présent pourra parler.
  4. Cette réunion devrait être positive. Des choses désagréables seront dites et devront être abordées, mais le sentiment général qui s’en dégagera devrait être positif. Si les réunions de la famille sont toujours négatives, personne ne souhaitera y participer et cet outil de communication ne sera plus bénéfique.
  5. Essayez de faire en sorte que tous les membres de la famille disent du bien l’un de l’autre à la fin de chaque réunion. Vous pourriez dire à votre adolescent que vous avez apprécié qu’il vous aide à faire la vaisselle après le souper. Vous pourriez aussi le féliciter pour tout le travail qu’il a fourni pour ses devoirs. Peu importe ce que vous dites, le simple fait de clore la réunion sur une note positive encouragera tout le monde à se sentir bien et à maintenir les voies de communication ouvertes dans la famille.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur la discipline positive et les techniques de gestion du comportement, cliquez sur le lien menant au Programme de pratiques parentales positives (Triple P) du Manitoba un site Web qui regorge de renseignements utiles pour les parents. Vous pouvez aussi appeler la ligne Triple P pour poser vos questions ou vous inscrire - un programme Triple P dans votre quartier, en composant le 204 945-4777 - Winnipeg ou le 1 877 945-4777 (sans frais).

Apprendre à être responsable

Former une famille, cela signifie que tout le monde donne un coup de main, que l’on soit jeune ou vieux, petit ou grand. Votre adolescent devrait se voir confier des responsabilités à la maison. La manière dont vous répartissez ou attribuez les tâches importe peu. Ce qui compte, c’est que l’adolescent sache qu’il doit accomplir certaines tâches et qu’il doit le faire dans le temps imparti. Vous devrez par ailleurs lui faire comprendre quelles sont les conséquences s’il n’assume pas la responsabilité des tâches qui lui sont confiées.

Les adolescents peuvent accomplir la plupart des tâches domestiques et il faudrait leur offrir l’occasion d’apprendre. Ils finiront par avoir leur propre logement et devront apprendre à cuisiner, à faire le ménage et à entretenir une maison sans l’aide de leurs parents. Ce sont là des compétences de base essentielles.

Vous pouvez sans doute remettre une clé de la maison à votre adolescent. Mais évitez d’inscrire votre adresse ou tout autre renseignement personnel sur le porte-clés, en cas de perte.

Si votre adolescent occupe un emploi à temps partiel et dispose d’un salaire, c’est une excellente occasion d’aborder la question de la responsabilité financière. Parlez-lui des règles de base concernant l’épargne et les dépenses. Prenez ensuite rendez-vous avec votre institution financière pour obtenir des conseils de gestion financière et discuter des diverses options bancaires avec votre adolescent. Il ne sera sans doute pas très enthousiasmé à l’idée de vous accompagner à la banque. Mais quand il achètera sa première maison, il sera très content de constater qu’il comprend réellement les conditions rattachées à son hypothèque.

Certains adolescents reçoivent de l’argent de poche pour apprendre la responsabilité financière. D’autres reçoivent de l’argent lorsqu’ils accomplissent certaines tâches à la maison. Si vous décidez de donner de l’argent de poche à votre adolescent, vérifiez qu’il sait pourquoi il en reçoit et qu’il se souvient de ce qu’il doit faire pour en recevoir. S’il n’accomplit pas ses tâches ou n’est pas financièrement responsable, il devrait y avoir des conséquences car il n’a pas respecté sa part du contrat.

Une autre responsabilité que doivent assumer les adolescents concerne la nécessité de faire les devoirs. Il est conseillé de réserver un moment et un lieu précis pour les devoirs chaque jour, de préférence lorsque votre enfant n’a pas faim ou n’est pas fatigué ou distrait. L’espace utilisé pour les devoirs devrait être exempt de sources de distraction, tout particulièrement la télévision, de sorte qu’il pourra se concentrer sur son travail. Il serait aussi bon d’inciter votre adolescent à se servir d’un agenda ou d’un calendrier, afin qu’il puisse faire un suivi des travaux pratiques et des examens prévus. Montrez-lui qu’il peut planifier et commencer très tôt à travailler sur un devoir important, plutôt que d’attendre la veille du jour où le travail doit être remis. Il est aussi conseillé de vérifier son devoir une fois qu’il a terminé, non pas pour savoir s’il l’a fait correctement, mais plutôt pour s’assurer qu’il l’a bel et bien terminé.

Votre adolescent est maintenant assez âgé pour demeurer seul à la maison ou prendre soin de ses frères et sœurs ou d’autres enfants plus jeunes. Il existe des cours de garde d’enfants pour enseigner aux adolescents comment composer avec des problèmes courants. Si votre adolescent doit garder ses frères et sœurs plus jeunes, vous devez parler aux autres enfants et leur préciser que votre adolescent est responsable d’eux pendant votre absence. Que votre enfant demeure seul à la maison ou qu’il prenne soin de ses frères et sœurs, rappelez les consignes et veillez à ce que chacun sache quoi faire en cas d’urgence. C’est une bonne idée de laisser une liste de numéros d’urgence sur le réfrigérateur.

Usage des médias et de la technologie

Fixer des limites fait partie intégrante des tâches parentales au cours de l’adolescence. Il faudrait également continuer d’imposer des limites concernant l’utilisation des médias et de la technologie. Il peut être utile de réfléchir à la manière dont vous allez poser des limites et surveiller l’usage des appareils électroniques, ainsi que de calculer le temps total d’utilisation. Si votre adolescent effectue un travail de recherche pour l’école et doit utiliser l’ordinateur et Internet, vous devrez décider si ce temps d’utilisation fera partie du temps alloué pour la journée.

Télévision

Il est important de fixer des limites quant à l’utilisation de la technologie. La plupart des spécialistes ne recommandent pas plus d’une à deux heures de télévision par jour. Les enfants qui regardent la télévision plus longtemps que ce qui est recommandé ont généralement un pourcentage de graisse corporelle plus élevé que les enfants qui la regardent moins.

Il est également très important de surveiller les programmes et les films que votre adolescent regarde. Si votre adolescent regarde une nouvelle émission, prenez le temps de vous asseoir un peu avec lui afin de voir ce qu’il regarde. Si les personnages ou le contenu de l’émission vous dérangent, abordez la question avec lui. Demandez-lui ce qu’il pense des personnages et des sujets traités. Les adolescents devraient pouvoir établir leur propre horaire de télévision et de cinéma selon les limites de temps ou les règles que vous avez fixées. Continuez de parler à votre adolescent des émissions qu’il regarde et félicitez-le des bons choix qu’il fait.

Les adolescents sont nombreux à regarder des films ou des vidéoclips le soir, qui abordent des thèmes pour adultes et contiennent de la violence et du sexe. Les messages véhiculés par ces émissions prennent souvent le contre-pied des valeurs que tentent d’inculquer les parents à leurs adolescents au sujet des personnes saines et des relations respectueuses. Les médias contribuent à façonner la perception que nous avons de ce qui est souhaitable, attrayant et convenable pour les femmes, les hommes et les relations en général. Vous devez parler à votre adolescent des canons de beauté et plus particulièrement des formes et de la taille du corps. ll faut bien lui dire que les vedettes du cinéma – aussi bien les hommes que les femmes – reçoivent énormément d’aide pour avoir l’apparence qu’ils ont : entraîneurs, chefs, chirurgiens plasticiens, dentistes, maquilleurs, coiffeurs, éclairagistes, conseillers vestimentaires, etc. N’oubliez pas non plus de préciser à votre adolescent qu’un grand nombre d’émissions de télévision ne représentent pas la vie de façon réaliste. Par exemple, les émissions traitent souvent des relations sexuelles occasionnelles avec plusieurs partenaires, mais il est très rare que les personnages aient à composer avec les conséquences d’une infection transmissible sexuellement ou d’une grossesse non désirée.

La violence est aussi très présente dans les médias et il arrive même qu’elle soit glorifiée dans sa forme la plus extrême. Si votre adolescent regarde beaucoup d’images violentes, vous pouvez lui parler des choix qu’il fait et lui demander pourquoi il s’intéresse à ce genre d’émissions. Rappelez-lui qu’un grand nombre de ces émissions ne rendent pas compte de la vie et de la mort de manière réaliste et qu’elles ne cherchent pas à le faire.

Téléphones cellulaires

C’est à vous de décider si votre adolescent aura un téléphone cellulaire ou non. Certes, un téléphone cellulaire peut être pratique pour le joindre, mais vous devez tenir compte de plusieurs facteurs avant de lui en procurer un. Il serait bon de lui demander pourquoi il veut avoir un cellulaire. Insistez sur les raisons d’ordre pratique, par exemple pour faciliter la communication entre vous, plutôt que sur le fait que c’est « cool » de posséder un téléphone cellulaire.

Il souhaite peut-être un téléphone cellulaire en partie parce qu’il veut s’intégrer ou se sentir bien dans sa peau, et cela peut être une excellente occasion de lui parler de son estime de soi. Il faudrait lui dire qu’il est « cool » car il est gentil, amusant, vaillant, un frère en or et un excellent ami, et non parce qu’il a le modèle dernier cri de cellulaire ou de lecteur MP3.

Vous pourriez aussi examiner les divers modèles de cellulaires et les forfaits offerts, puis décider du montant que vous souhaitez dépenser et du montant que devra assumer votre adolescent. Vous et votre adolescent devrez déterminer quel forfait répond le mieux à ses besoins en tenant compte du coût et des autres frais qui seront facturés s’il dépasse son forfait.

Vous pourriez aussi établir des limites quant à l’utilisation du téléphone. Sera-t-il autorisé à répondre au téléphone ou à envoyer des textos pendant les repas? Veillez à ce que votre enfant connaisse les règles et les conséquences qu’il devra subir s’il ne les respecte pas. Ce serait une bonne idée que les conséquences subies aient un lien avec l’utilisation du téléphone, par exemple réduire le temps autorisé d’utilisation du téléphone ou supprimer le téléphone pendant toute une journée.

Il serait aussi utile de discuter avec votre adolescent de son utilisation du cellulaire en soirée. Des études récentes ont établi que les adolescents s’envoient des messages textes jusqu’à très tard dans la nuit; certains réveillent parfois leurs amis avec leurs textos. Vous pouvez fixer des limites quant à l’utilisation du téléphone le soir afin que votre adolescent ait une bonne nuit de sommeil. Demandez-lui par exemple de garder son cellulaire dans son sac et dans le placard de l’entrée pour la nuit, ou de le mettre en charge dans la cuisine, loin de sa chambre à coucher.

Si les messages textes de votre adolescent comprennent des messages à connotation sexuelle ou « sextos », vous devez vous rappeler que les adolescents parlent de sexe depuis toujours : au téléphone, sur des notes écrites, etc. Ce qui a changé, toutefois, c’est la façon dont on en parle depuis l’arrivée de la messagerie textuelle. Compte tenu de cette nouvelle technologie, les parents devraient parler à leurs adolescents de rapports sexuels sains et de relations respectueuses. Certains adolescents seront sans doute plus à l’aise de parler de sexualité par textos et c’est une façon acceptable et sûre d’en parler avec un partenaire ou un ami. Les adolescents se sentant plus à l’aise avec la messagerie textuelle, il arrive parfois que certains envoient un message à propos d’une relation sexuelle ou d’un acte sexuel alors qu’ils ne désiraient pas vraiment le faire. Ils peuvent ainsi se retrouver dans une situation très délicate.

Parlez à votre adolescent des messages textes qu’il pourrait envoyer. Rappelez-lui qu’il n’oserait peut-être pas dire à quelqu’un ce qu’il compte transmettre par texto. Dites-lui également qu’il peut toujours changer d’avis et qu’il ne devrait pas se laisser convaincre de faire quelque chose parce qu’il a envoyé un message texte à ce propos.

Vous devriez également parler à votre enfant de la technologie et des mesures à prendre pour se protéger. S’il envoie un message texte, une photo ou une vidéo à quelqu’un, qu’il s’agisse d’un ami ou non, il en perd dès lors la maîtrise et le contenu peut se retrouver n’importe où. Parfois, les gens font de mauvais choix. On pense que notre meilleur ami ne transmettra jamais un message malveillant à une autre personne, mais nous n’avons aucun contrôle sur le comportement d’une autre personne. Assurez-vous de parler à votre adolescent des conséquences possibles de l’envoi de textos douteux. En voici quelques-unes :

  1. vous perdez la maîtrise du contenu dès qu’un message est envoyé;
  2. votre message peut être cité hors contexte et peut servir à vous blesser ou à blesser une autre personne;
  3. vos photos peuvent être vendues ou échangées et mises en ligne à des fins pornographiques;
  4. vous pouvez vous faire accuser de harcèlement ou d’intimidation à l’école ou au travail;
  5. avant d’engager quelqu’un, les employeurs consultent souvent les sites Web de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.

Il est important que votre enfant sache que les textos peuvent être facilement sauvegardés et distribués. Il faudrait toujours considérer que les textos ont un caractère public et permanent.

Musique

La musique a une place très importante dans la vie de nombreux adolescents. Avec l’arrivée des baladeurs MP3, les adolescents peuvent écouter fréquemment de la musique. Il est conseillé aux parents de prêter attention à la musique qu’écoutent leurs adolescents et de leur demander pourquoi ils aiment tel artiste ou telle chanson. N’ayez pas peur de parler avec votre adolescent des propos ou des messages véhiculés par la musique qu’il apprécie.

Tout comme la télévision, la musique traite de nombreux thèmes pour adultes : le sexe, l’image corporelle, l’argent, la violence et bien d’autres sujets. C’est la raison pour laquelle il est vraiment important de parler avec votre enfant des messages véhiculés par la musique qu’il écoute. En tant que parent, vous pouvez prendre une décision quant à la musique qu’écoute votre enfant, mais c’est une décision qui pourrait être difficile de mettre en application et de faire respecter. Il est toutefois envisageable de fixer quelques règles et limites concernant le genre de musique ou d’artistes qu’il peut écouter.

Ayez une conversation avec votre adolescent au sujet de ses choix et pour décider si la musique qu’il écoute est appropriée pour tous les membres de la famille. S’il y a des artistes que vous ne voulez pas que d’autres enfants de la famille entendent, dites à votre adolescent de les écouter seulement dans sa chambre ou demandez-lui d’utiliser un casque d’écoute. Il est plus difficile de surveiller les goûts musicaux de votre adolescent que ceux de son petit frère de neuf ans. Mais n’oubliez pas de le féliciter des bons choix qu’il fait.

Utilisation d’un ordinateur et d’Internet

Il est très important d’imposer des limites à l’utilisation d’Internet, à la navigation et à la consultation de sites appropriés. Faites prendre conscience à votre adolescent des risques possibles qu’il court sur le Web : contenu adulte, prédateurs sexuels, fraudeurs et cyberintimidation. Veillez également à ce qu’il sache qu’il est fortement déconseillé de communiquer des renseignements confidentiels ou personnels à qui que ce soit. Pour en savoir plus sur la façon de protéger vos renseignements personnels en ligne, cliquez sur les liens suivants :

Il est par ailleurs possible d’utiliser un logiciel de filtrage qui régit l’accès aux sites Web et l’utilisation d’Internet. C’est une bonne solution si votre adolescent a accès sans surveillance à Internet. Comme nous ne pouvons surveiller nos adolescents tout le temps, il convient donc de les protéger en les éduquant sur les consignes de sécurité à l’égard d’Internet.

Il se peut que votre adolescent ait son compte Facebook et sa page Twitter, en plus d’utiliser la messagerie instantanée et d’autres outils de communication sur Internet pour parler avec ses amis et ses pairs. Même si cela peut vous sembler étrange, il est normal pour des adolescents de vouloir communiquer avec leurs amis et s’informer de ce qui se passe dans leur vie.

Un grand nombre des problèmes soulevés par les textos se posent tout autant avec l’ensemble des outils de communication sur Internet. Vous devriez en parler avec votre adolescent et lui conseiller de protéger sa vie privée en ne divulguant jamais d’information comme son identité, son adresse, l’école qu’il fréquente ou son lieu de travail. Il est aussi important de ne pas communiquer en ligne d’autres renseignements personnels comme le numéro d’assurance sociale ou des renseignements bancaires.

Votre adolescent devrait savoir qu’il ne doit jamais aller rencontrer quelqu’un dont il a fait la connaissance en ligne sans être accompagné. En ligne, la personne peut prétendre être un adolescent, une connaissance ou quelqu’un d’autre, uniquement pour rencontrer des jeunes. Tentez de savoir avec qui converse votre adolescent lorsqu’il est en ligne.

Quand votre enfant mettra à jour son profil en ligne, il voudra assurément afficher une photo qui le rend attrayant. Il est tout à fait normal et acceptable de vouloir se montrer sous son meilleur jour. Mais il peut aussi le faire en présentant une image de lui-même qui est appropriée à son âge. Veillez à lui parler de la sexualité, d’une tenue vestimentaire convenable et de la perception que d’autres peuvent avoir de lui en voyant sa photo. Il se peut qu’il ne réalise pas que tout le monde pourra voir sa photo et que les gens portent souvent un jugement erroné en se fondant sur leur première impression.

Certains parents vont imposer une règle selon laquelle ils doivent avoir accès au profil en ligne de leur enfant. Vous seul pouvez décider si vous souhaitez avoir accès au profil de votre enfant. Peu importe ce que vous décidez, il est conseillé aux parents de se tenir informés des nouveaux moyens qu’ont les adolescents de communiquer entre eux en ligne. Pour ce faire, la meilleure manière consiste à parler à votre adolescent et à ses amis.

Jeux vidéo

Même si un jeu vidéo a une cote de classification pour adolescents, vous voudrez sans doute vous tenir au courant des jeux auxquels joue votre adolescent. De nombreux jeux vidéo destinés aux adolescents ont un contenu violent et suggestif et abordent des thèmes pour adultes. Vous pourriez juger qu’un jeu vidéo convient à votre adolescent de 18 ans, mais pas à votre enfant de 13 ans. Il peut aussi être utile de surveiller le temps consacré chaque jour aux jeux vidéo et fixer des limites de temps.

Maintenez le dialogue et discutez des jeux vidéo avec votre enfant. Informez-vous au sujet du jeu. Qu’est-ce qui l’intéresse dans ce jeu et pourquoi? Ses amis y jouent-ils aussi? Dites-lui ce que vous en pensez sans rabâcher. Si certains aspects du jeu vous déplaisent, parlez-en avec lui. C’est aussi une excellente idée de jouer avec lui, vous mettrez vos réflexes à l’épreuve et passerez ensemble un moment agréable.

Les adolescents passent la plus grande partie de leur temps avec leurs pairs, que ce soit à l’école, au travail ou dans des activités sociales ou sportives. Votre enfant passe sans doute toute la journée à l’école avec ses amis et c’est sûrement un drame s’il ne peut les revoir le soir même. Pour lui, toutes ces activités sociales sont très importantes et pour rien au monde il ne voudrait en être exclu.

Amis

L’amitié revêt une grande importance pendant l’adolescence. La plupart des adolescents ont un groupe de plus ou moins sept amis qui se ressemblent beaucoup à bien des égards. Il arrive souvent qu’un noyau d’amis fréquente un groupe élargi de jeunes. Mais votre adolescent pense sûrement qu’il est une personne unique, avec des opinions et des pensées qui lui sont propres. Ce genre de raisonnement est normal et s’inscrit dans l’établissement de son identité. Il est d’ailleurs conseillé aux parents d’encourager et de soutenir ce raisonnement.

Comparativement aux garçons, les filles sont plus enclines à échanger leurs points de vue, leurs idées et leurs secrets avec leurs amies. Les garçons sont plus susceptibles de pratiquer une activité ensemble et ont moins tendance à échanger des confidences ou à se voir simplement pour discuter.

Un réseau d’amis apporte du soutien et de la bienveillance à votre adolescent. Cela est très important pendant l’adolescence, une période au cours de laquelle les jeunes vivent davantage d’expériences négatives dans leur vie, par rapport à leurs années d’enfance. Leur corps en pleine croissance, les changements physiques et sociaux, les conflits occasionnels avec leurs parents, leurs pairs, le personnel enseignant ou un patron sont autant d’occasions de vivre des expériences négatives. Grâce à leurs amis, les adolescents arrivent à traverser cette période un peu plus chaotique de leur vie.

Les amis aident aussi à mieux se comprendre et à comprendre son entourage. L’amitié permet aux adolescents de mettre en pratique leur sens de la compassion, de l’affect et de la communication et d’apprendre à échanger dans le cadre de relations sûres. En ce sens, les relations d’amitié sont un excellent fondement pour le développement des relations intimes plus tard dans la vie. Une amitié saine et sereine peut aussi aider votre adolescent à adopter une attitude plus positive à l’égard de l’école. On pense que les adolescents sont plus susceptibles d’avoir un meilleur rendement scolaire s’ils ont de bons amis à l’école.

Il arrive que les adolescents nouent des amitiés que les parents désapprouvent. Si votre adolescent passe du temps avec d’autres adolescents dont vous n’approuvez pas la fréquentation, parlez-en avec lui. Vous pouvez lui demander pourquoi il aime la compagnie de ces personnes et ce qu’ils font ensemble. Toutefois, il est important de garder son calme, de ne pas porter de jugement ni de critiquer ses amis. Votre enfant ne vous écoutera probablement pas s’il pense que vous portez un jugement sur les choix qu’il fait et ses amis.

Vous pouvez lui expliquer pourquoi vous n’aimez pas qu’il fréquente certaines personnes. De nouveau, attendez-vous à ce qu’il adopte une attitude défensive lorsqu’il est question de ses amis. Tâchez de ne pas élever le ton, mais parlez-lui en toute franchise et expliquez-lui pourquoi vous croyez que ses amis n’ont peut-être pas une bonne influence sur lui. Essayez d’encourager votre enfant à rencontrer d’autres personnes lors de nouvelles activités ou sorties.

Gangs

Parfois, malheureusement, certains adolescents n’ont pas de relations d’amitié saines et sereines. Ces adolescents sont davantage attirés par des gangs, alors qu’ils sont à la recherche d’amitiés et d’un sentiment d’appartenance. D’autres adolescents peuvent vouloir faire partie d’un gang pour obtenir protection ou respect ou pour vivre des émotions fortes. D’autres encore pensent qu’ils n’ont pas le choix et qu’on les agressera s’ils ne font pas partie d’un gang.

Bon nombre de parents craignent que leurs enfants aient de mauvaises fréquentations ou se joignent à un gang. Les adolescents recherchent des amitiés qui les font se sentir bien dans leur peau. Si vous vous faites du souci à propos des amitiés que lie votre adolescent, abordez le sujet avec lui. Encouragez-le à prendre part à des activités où il pourra se faire de nouveaux amis.

S’il commence à s’habiller autrement ou porte toujours des vêtements d’une seule ou de deux couleurs, cela pourrait signifier qu’il fréquente un gang. Parmi les autres signes susceptibles d’indiquer son appartenance à un gang, citons la présence de symboles de gang sur ses effets personnels, le fait qu’il fréquente des gens que vous ne connaissez pas, des démêlés avec la police, son désintérêt envers l’école ou d’autres activités, et le fait qu’il a plus d’argent que d’habitude. Si vous croyez que votre adolescent prend part à des activités de gang, mieux vaut intervenir immédiatement.

Parlez-lui de la réalité des gangs. Une bonne façon de procéder consiste à lui dire qu’on pourrait lui faire du mal, qu’il pourrait faire du mal à sa famille et à ses amis, et qu’il pourrait mettre son avenir en péril en se ralliant à un gang. Encore une fois, restez calme lorsque vous abordez le sujet et parlez en toute franchise. Expliquez-lui à quel point la situation vous inquiète et vous effraie. Enfin, vous pouvez aussi demander l’aide d’un intervenant professionnel, qui pourra vous parler, à vous et à votre adolescent, au sujet de la fréquentation de gangs. Au Manitoba, il existe de nombreuses ressources pour soutenir les familles ou les jeunes qui fréquentent des gangs. Cliquez sur le lien ci-dessous pour obtenir d’autres précisions.

Fréquentations amoureuses

Cela va finir par se produire… Bon nombre d’adolescents commenceront à se fréquenter et il est important qu’ils sachent reconnaître une relation saine et empreinte de respect. Expliquez à votre adolescent qu’il faut respecter les limites et les valeurs de la personne qu’il fréquente, et qu’il doit aussi être conscient des siennes. Dites-lui qu’il est tout à fait convenable et très important de parler de ce qu’il pense des relations sexuelles avec la personne qu’il fréquente.

Il est aussi très important de parler à votre adolescent de relations sexuelles sans risque. Certes, vous pouvez lui dire de ne pas avoir de relations sexuelles, mais il ne vous écoutera pas nécessairement. Il est très important que votre adolescent ne s’expose pas à des risques s’il a des relations sexuelles. Veillez à ce qu’il soit informé sur les infections transmissibles sexuellement, les méthodes contraceptives et les cliniques de santé pour adolescents. Le fait de renseigner votre adolescent à ce sujet (même s’il n’a pas encore de fréquentations) lui permettra de savoir précisément comment rester en santé.

Les relations amoureuses peuvent être des expériences très agréables pour les adolescents, mais elles peuvent aussi entraîner de l’anxiété et des déceptions amoureuses. Essayez de ne pas minimiser les sentiments de votre adolescent à propos de ses relations amoureuses. S’il se confie à vous à propos de sa relation, écoutez-le et rappelez-vous à quel point l’école secondaire était une époque importante et difficile lorsque vous étiez adolescent. Même si dans cinq ans, votre fille ne se souviendra peut-être plus du béguin qu’elle a eu pour tel garçon ou de sa déception amoureuse en 9e année, les sentiments et les pensées qui l’animent actuellement n’en sont pas moins très réels.

Pour les jeunes adolescents, les rencontres amoureuses sont une question de statut, une occasion d’explorer la sexualité et de nouer des amitiés. Les adolescents plus âgés ont habituellement des relations amoureuses parce qu’ils recherchent une intimité affective, un soutien et de la compagnie.

Si votre adolescent est homosexuel ou bisexuel ou s’interroge sur son orientation sexuelle, soyez à l’écoute de ses réflexions et de ses questions. Rappelez-lui que vous serez solidaire de ses décisions et que vous serez toujours là pour l’aider. Le Manitoba compte un large éventail de ressources très utiles pour les adolescents, les parents et les membres de la famille. Si votre adolescent vous fait part de sa bisexualité par exemple, réjouissez-vous qu’il se sente suffisamment à l’aise et en confiance avec vous pour vous faire cette confidence. Bon nombre d’adolescents éprouvent des difficultés à « sortir du placard » ou à révéler leur orientation sexuelle à leurs parents. En vous faisant une telle confidence, votre adolescent vous fait comprendre qu’il sait que vous l’aimez sans aucune réserve et que vous serez toujours là pour lui. Pour certains adolescents, révéler son orientation sexuelle est un événement joyeux, qu’il convient de célébrer. Pour d’autres, c’est une expérience à la fois douce et amère, car ils ne savent pas comment leur famille et leurs amis les traiteront par la suite. Dites à votre adolescent que vous serez toujours là pour lui, peu importe ce que pensent ou disent les autres.

  • Rainbow Resource Centre - Information sur la sexualité et sur l’orientation sexuelle
  • Orientation sexuelle - Renseignements au sujet de l’homosexualité et liens vers des ressources à l’intention des parents d’adolescents homosexuels.

Les relations amoureuses des jeunes homosexuels ou en questionnement peuvent être une expérience difficile, car il se peut qu’un partenaire n’ait pas encore divulgué son orientation sexuelle ou craigne de se faire harceler ou de faire l’objet de discrimination. Vous pourriez aider votre adolescent à chercher des groupes de soutien ou des organisations qui ont une attitude positive envers l’homosexualité, car cela pourrait contribuer à accroître ses bonnes expériences relationnelles.

Si vous pensez que votre enfant pourrait être homosexuel, mais qu’il ne vous a encore rien dit à ce propos, soyez patient. S’il a quelque chose à vous dire, il le fera lorsqu’il sera prêt. Si vous avez de la difficulté à accepter son orientation sexuelle, ne vous inquiétez pas. Quand on a des enfants, on imagine parfois comment leur vie sera quand ils seront grands. Mais lorsque les choses prennent une autre tournure, on peut éprouver de la difficulté à se faire à cette nouvelle réalité. Sachez que la période d’adaptation sera peut-être longue, car vous devez abandonner l’image que vous aviez de votre enfant. Rappelez-vous que votre adolescent a besoin de savoir que vous l’aimez et l’aimerez toujours.

Famille

De nombreuses familles consacrent un nombre incalculable d’heures au transport à destination et en provenance d’activités parascolaires comme une pratique de soccer, une leçon de danse ou une partie de football, car les parents souhaitent que leurs adolescents soient actifs. En vérité, les spécialistes eux-mêmes le disent : pour protéger nos adolescents et les garder en santé, il faut les tenir occupés. D’un autre côté, d’autres spécialistes disent que les familles sont trop occupées et ne prennent pas assez de temps pour manger ou se détendre ensemble. Alors, que faut-il faire?

Tout d’abord, prenez une grande respiration. Nous sommes presque tous fort occupés dans le monde d’aujourd’hui, vous êtes donc loin d’être le seul parent à vous inquiéter à ce sujet. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez contrôler le temps passé à l’extérieur de la maison. Vous pouvez décider du nombre d’activités auxquelles s’adonnera la famille après l’école et de leur durée. Mais essayez de ne pas sous-estimer l’importance du temps passé en famille.

Si vous ne pouvez vous rappeler la dernière fois où toute la famille s’est réunie et a fait quelque chose d’amusant, il est peut-être temps d’agir! Qu’il s’agisse de souper en famille, de regarder un film, d’aller promener le chien ou de jouer à un jeu de société, une activité ne doit pas nécessairement coûter de l’argent ou être planifiée longtemps à l’avance. Si votre adolescent a de nombreuses activités à l’extérieur, il vaudrait peut-être la peine de prévoir une soirée ou un après-midi ensemble. L’inscrire sur le calendrier pourrait être un bon moyen de s’en souvenir et de s’assurer que vous passerez du temps ensemble.

Puis qu’en est-il de vous? Consacrez-vous du temps pour vous-même? Quand prenez-vous 30 minutes dans la journée pour faire un peu d’exercice ou lire? Il faut toujours garder à l’esprit que nos enfants nous observent et tirent des enseignements de ce que nous faisons, et non de ce que nous disons. Si votre enfant voit que vous passez votre temps à conduire d’un endroit à un autre, il pourrait en venir à croire qu’être parent revient simplement à s’épuiser à force de courir partout. Il retiendra que ce n’est pas vraiment important de ralentir le rythme, de prendre un peu de temps pour se relaxer en famille.

Soyez ingénieux et créatif! Il y a des moyens de passer moins de temps à courir de tous bords tous côtés et plus de temps en famille. Ce pourrait être, par exemple, de fixer une limite au nombre d’activités auxquelles un enfant participe pendant la semaine, ou encore de laisser votre adolescent se rendre à sa pratique sportive seul. Vous pouvez aussi sonder le terrain auprès d’autres parents sur les possibilités de covoiturage.

Il serait bon de parler aux membres de votre famille du temps dont ils disposent. Proposez une activité hebdomadaire : un souper familial le jeudi ou un tournoi de jeux vidéo le mercredi. Dressez ensemble une liste d’activités à envisager et décidez quelles seront les activités pour le prochain mois. Le fait d’organiser de nouvelles activités permettra de maintenir l’intérêt de tous les membres de la famille et leur enthousiasme à passer du temps ensemble. Sans doute que votre adolescent se plaindra d’avoir à passer du temps en famille plutôt que d’être avec ses amis, mais si vous réussissez à le faire participer au choix des activités, il y a de fortes chances qu’il apprécie le temps que vous passez ensemble.

N’oubliez pas : limiter les activités après l’école de votre adolescent ou souhaiter que toute la famille passe plus de temps ensemble ne font pas de vous un mauvais parent. Et votre adolescent n’en souffrira pas s’il passe du temps avec sa famille et non avec ses amis le temps d’une soirée.